Le classement d’Atout France, identifié par des étoiles, est destiné uniquement aux hébergements touristiques. Il est composé de critères qui déterminent le niveau de classement allant de 1 à 5 étoiles. Chaque catégorie d’hébergement est classifié selon un tableau de critères spécifique.

Pour pouvoir être classé, l’exploitant de l’hébergement doit faire appel à un organisme accrédité par le COFRAC pour réaliser la visite de contrôle du classement Atout France. Une fois que le classement proposé par le contrôleur est validé par Atout France, il est attribué pour une durée de 5 ans.

Les hébergements touristiques concernés par le classement sont les suivants : meublés de tourisme, campings et aires naturelles, hôtels, villages de vacances, résidences de tourisme et auberge collective.

Il n’est donc pas possible de classer les chambres d’hôtes et les hébergements insolites…

Alors oui, être classé, demande à l’hébergeur de respecter certains critères mais en contrepartie, cela apporte des avantages…

Le premier avantage est de pouvoir informer les clients sur le niveau de prestation et d’équipements. Et c’est une information non négligeable car elle rassure les clients (et le besoin de réassurance est primordial de nos jours !). D’ailleurs, les plateformes de vente en ligne utilisent également la notation avec des étoiles pour leurs produits selon les avis des clients.

Le second avantage est fiscal. En effet, les meublés de tourisme bénéficient d’un abattement fiscal de 71% sur l’impôt sur le revenu si le seuil de recettes n’est pas dépassé (176 200 €).

Un autre avantage porte sur la taxe de séjour. Depuis sa réforme, les hébergements classés ont un montant fixe à appliquer, alors que c’est un pourcentage de la nuitée qui détermine le montant de la taxe de séjour pour les hébergements non classés.

Le niveau de classement pour la majeure partie des clients est lié aux équipements et aux aménagements. En effet, les critères de classement sont divisés en 3 chapitres et le premier chapitre porte sur les équipements et les aménagements et il est le plus important des 3 car il rapporte environ les 3/4 des points.

Le chapitre 2 concerne les services aux clients et ceux-ci sont souvent en place car ils sont généralement mis en place de fait par les hébergeurs. Il s’agit de mettre à disposition des informations touristiques du territoire, de proposer des draps et du linge de toilette, d’avoir du matériels pour bébé, des produits d’entretiens ou encore un site internet…

Le chapitre 3, nommé « accessibilité et développement durable », est de plus en plus appliqué mais reste limité et quelques actions sont mises en place pour répondre aux tendances actuelles. de manière générale, ce chapitre met l’accent sur quelques éléments basiques :

– l’accueil de personnes en situation de handicap, sachant qu’environ 12 millions de français possède un handicap plus ou moins invalidant au niveau des yeux, de l’audition, du mental ou des déplacements. D’ailleurs, les installations et services mis en place sont très appréciées et pratiques pour les personnes valides (ex. une jeune mère avec son bébé sera contente de pouvoir circuler avec sa poussette ou son landau).

– la réduction de consommation d’énergie, avec par exemple l’utilisation d’ampoules basse consommation

– la réduction de consommation d’eau, en sensibilisant les clients et en installant des mousseurs

– le tri des déchets qui est désormais commun nationalement et que tout le monde fait chez soi !

– les produits d’entretien mis à disposition et qui permettront, peut-être à vos clients de produits efficaces et écologiques…

Ce chapitre est plus ou moins développé selon la catégorie d’hébergement et les actions basiques de développement durable sont bien prises en compte parmi les critères.

Les hébergeurs qui ont mis en place d’autres actions de développement durable peuvent se faire labelliser pour obtenir une reconnaissance plus spécifique sur la protection de l’environnement.